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Coronavirus : urgence dans les universités

Coronavirus : urgence dans les universités

Québec agit avec fermeté pour endiguer la pandémie de COVID-19, notamment en fermant les universités jusqu’au 1er mai ou plus. Les professionnels sont toutefois appelés à contribuer à l’enseignement supérieur en ligne, qui fait partie de la liste des services essentiels du gouvernement. Chaque établissement d’enseignement supérieur a émis des directives à l’intention de ses employés. Voici le point sur la situation.

La FPPU invite ses membres à collaborer avec les autorités pour protéger la santé publique. En cette période de mesures d’urgence, votre employeur doit prioriser le télétravail, ou sinon, assurer votre sécurité au bureau en vous permettant d’accomplir vos tâches en petit groupe, à saine distance de vos collègues (comptez au moins 1 mètre). De plus, il doit tout faire pour vous accommoder si vous avez des enfants à la maison. En retour, vous devez fournir une prestation de travail aussi bonne que possible dans les circonstances. De nombreuses universités s’attendent à ce que la période de fermeture des campus se prolonge et travaillent à implanter un système permettant de reprendre l’enseignement en mode virtuel pour la session d’hiver. Les professionnels, entre autres les spécialistes en informatique ou en audiovisuel, auront un rôle crucial à jouer pour permettre la reprise des activités universitaires.

Pour toute question relative à la gestion de la crise, consultez votre université ou centre de recherche. Si vous avez des préoccupations concernant l’organisation du travail en cette période exceptionnelle, notamment sur la définition de « services essentiels », n’hésitez pas à contacter le comité exécutif de votre syndicat.

Par mesure de sécurité, conformément aux recommandations des autorités, nos employés travaillent à domicile et tiennent toutes leurs réunions en mode virtuel. Notre organisation est toutefois à pied d’œuvre pour accompagner ses membres durant cette phase difficile, marquée par l’incertitude. En cas d’urgence, contactez-nous au 819 840-4544 ou à info@fppu.ca.

Soyons prudents. Soyons coopératifs. Soyons solidaires!

 

NOTE AU LECTEUR

Pour vous informer sur les conditions de travail et l’emploi dans nos établissement affiliés, rendez-vous sur cette page de notre site.

Pour tout renseignement sur la gestion de la pandémie, visitez les sites des universités et centres de recherche (liens ci-dessous).

Cette page d’urgence N’EST PLUS MISE À JOUR depuis le 26 mars.

 

 

Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec — site Université Laval
Syndicat : SPPROC

Les laboratoires sont officiellement fermés depuis le 17 mars, exception faite des recherches essentielles, notamment celles portant sur le virus causant la COVID-19. Le CHUQ demande à tous ses employés ayant voyagé entre le 27 février et le 12 mars de se rapporter à leur supérieur immédiat. Il faut alors porter un masque de procédure au travail, se laver les mains fréquemment et s’isoler dès l’apparition de symptômes tels que fièvre, toux, essoufflement ou mal de gorge.  Toute personne rentrée au pays après le 12 mars doit passer 14 jours en isolement à domicile. Les déplacements professionnels à l’extérieur du Canada sont suspendus, comme les formations non essentielles.  https://www.chudequebec.ca/coronavirus-(covid-19)/centre-de-recherche.aspx

 

Centre de recherche sur le vieillissement
Syndicat : APCRV-IUGS

Depuis le début de la semaine, le Centre est en pause. La majorité des employés ne peuvent pas vraiment envisager le télétravail puisque l’essentiel de leurs tâches se déroulent en laboratoire. Tout le personnel doit recevoir son salaire pour les deux première semaines de la crise; la situation sera ensuite réévaluée, selon les règles en vigueur. La direction travaille à un plan de réaffectation pour déplacer si possible une partie du personnel, notamment les infirmières et techniciens de laboratoire, vers les tâches liées à la gestion de la crise.

 

École nationale d’administration publique
Syndicat : APPENAP

L’ENAP est fermée jusqu’au 1er mai et suspend durant cette période les activités non essentielles d’enseignement et de recherche. La direction restreint l’accès aux campus au personnel autorisé. Le personnel est en congé payé le lundi 16 mars. Les employés de la pédagogie et de la recherche demeurent ensuite au repos; ceux de l’administration retournent à leurs fonctions dès le 17 mars, en majorité par télétravail, après avoir établi les modalités de leur collaboration avec leur gestionnaire. Le service de l’informatique connecte tout le monde au réseau de travail à distance. Tous les membres du personnel continuent de percevoir leur salaire usuel. Une foire aux questions et un guide du télétravail sont publiés sur l’intranet depuis le 19 mars.  http://www.enap.ca/enap/15616/covid-19.enap

 

Fonds de recherche du Québec
Syndicats: SPPFRQNT et SPPFSC

Les bureaux des trois Fonds de recherche du Québec sont fermés du 16 au 27 mars. Le Plan de continuité des opérations en cas de pandémie (encore non publié) prévoit le maintien des services essentiels, tels que le versement des bourses. Le personnel travaille donc à ce que les concours se déroulent le plus normalement possible, même si les comités ne peuvent plus se rencontrer en personne. Les organismes canadiens de financement de la recherche ont distribué 26,8 M$ en soutien à des projets d’étude sur la COVID-19, et les FRQ participent à coordonner les efforts de recherche.  communiqué du Scientifique en chef du Québec  sources scientifiques crédibles sur le coronavirus

 

Université de Moncton
Syndicat : APAPUM

Les trois campus sont sous clé depuis le 20 mars à 17 h. Les activités ne reprendront pas avant le lundi 30 mars, après quoi l’enseignement se fera sous forme virtuelle jusqu’à la fin du trimestre universitaire. L’Université continue à verser les salaires habituels. Placés en pause temporaire les 17 et 18 mars, les employés sont de retour en poste pour assurer les services essentiels dans le cadre du plan de contingence, par télétravail lorsque c’est possible. Les cérémonies de collation des grades sont annulées. Par ailleurs, la période des examens se tiendra comme prévu du 20 au 30 avril, mais se déroula sous forme d’évaluations virtuelles.  https://www.umoncton.ca/covid-19/

 

Université de Sherbrooke
Syndicat : APAPUS

Les activités sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Le campus ferme au complet le mardi 24 mars au soir; les lieux de rencontre, tels les centres sportifs et bibliothèques, l’étaient déjà. Le trimestre d’hiver doit prendre fin comme prévu le 24 avril, et celui d’été commencer le 27 avril. Les activités pédagogiques ont repris sous forme virtuelle: enseignement à distance, lectures dirigées, etc. Elles se dérouleront aussi en mode alternatif au début de l’été, même si l’Université espère reprendre les cours en personne au cours du prochain semestre, selon les indications gouvernementales. L’objectif est de mener à terme la session universitaire en cours et de mettre en place un plan pour celle qui doit se tenir cet été.

L’établissement a dressé une liste des services prioritaires; les employés concernés assument leurs tâches par télétravail si possible, sinon en personne. Le personnel qui doit travailler sur place pour maintenir les services essentiels est invité à se laver les mains fréquemment, à garder une distance d’au moins un mètre avec autrui, et à s’isoler dès l’apparition de symptômes grippaux. Quant à la recherche, les activités sont interrompues en date du 22 mars, sauf pour les cas exceptionnels requérant une présence en laboratoire. L’établissement a exprimé le souhait de reprendre le plus tôt possible, dans le respect des normes de santé publique, ces travaux essentiels aux étudiants des cycles supérieurs, et mène à cet effet des discussions jugées fructueuses avec les organismes subventionnaires. À noter que le congrès de l’Acfas, qui devait se tenir à l’Université début mai, est annulé.  https://www.usherbrooke.ca/coronavirus/

 

Université du Québec à Chicoutimi
Syndicat: SPP-UQAC

Les activités ne reprendront pas avant le 1er mai. Les employés, à statut régulier ou particulier, sont contactés par leur gestionnaire pour organiser le télétravail, et peuvent faire une demande de soutien au service de technologie informatique. Par mesure d’équité entre les étudiants, aucune activité pédagogique n’est autorisée, même à distance. L’établissement travaille à mettre sur pied un système de formation à distance pour poursuivre la session au terme de la période de de repos forcé. Un nouveau calendrier universitaire a été adopté le 17 mars; après le 30, les cours doivent reprendre à distance, sous forme virtuelle. Les locaux sont fermés, et une permission est nécessaire pour y entrer. L’établissement intensifie sa collaboration avec le Centre intégré de santé et de services sociaux pour faciliter le maintien de la santé publique.  https://www.uqac.ca/coronavirus/

 

Université du Québec à Trois-Rivières
Syndicat : SPP-UQTR

Les campus et autres sites de l’établissement sont fermés d’ici le 1er mai. Le personnel, y compris celui embauché sous octroi, continue à percevoir son salaire pour l’instant. La présence sur les lieux de travail est limitée aux services essentiels. Le télétravail est autorisé lorsque requis par le supérieur immédiat, mais il n’est pas possible d’enregistrer des heures supplémentaires. Les employés administratifs sont invités à reprendre progressivement le service à domicile. L’établissement cherche à mieux organiser le travail à distance pour sauver la session d’hiver en cas de prolongement de la crise, tout en maintenant au maximum l’équité entre les travailleurs. La date de fin de session est repoussée au 12 mai. Les activités de recherche sont interrompues, sauf pour les employés ayant obtenu une dérogation de leur doyen. Les cours devraient toutefois reprendre bientôt. Les employés atteints par le stress ou l’anxiété peuvent obtenir du soutien en composant le numéro 819 370-3348 ou 1 888 340-3348.   messages liés à la COVID-19

 

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Syndicat : SPPUQAT

Les activités ne reprendront pas avant le 1er mai. Les employés se retrouvent à domicile sans perte de salaire. On leur demande de poursuivre leurs tâches autant que possible par télétravail et de prendre leurs courriels trois fois par jour. Des professionnels sont mis à contribution pour maintenir les services essentiels, parfois sur place, et pour implanter les mesures exceptionnelles qui permettront de mettre sur pied le plan d’enseignement à distance qui doit être en vigueur à la fin mars.

Les colloques, conférences et autres événements du genre sont annulés, y compris les deux Galas de bourses qui devaient se tenir en avril. Les campus et points de service sont fermés à tous sauf en cas de force majeure. Tous les membres de la communauté universitaire qui rentrent de voyage doivent respecter un isolement préventif de 14 jours à domicile. La session d’hiver se terminera le 24 avril, comme prévu, mais la remise des travaux et la tenue des examens seront reportés.  https://www.uqat.ca/coronavirus/

 

Université du Québec en Outaouais
Syndicat : SGPUQO

Les activités ne reprendront pas avant le 1er mai. Les locaux sont fermés, sauf pour les employés appelés à maintenir les services essentiels; les autres sont invités à rester à la maison, tout en demeurant disponibles et en consultant leur boîte courriel fréquemment. Chaque professionnel doit entrer en contact avec son supérieur immédiat pour organiser le télétravail si possible. La rémunération est maintenue jusqu’au 27 mars pour tous les employés, incluant les contractuels, mais la suite reste à déterminer. Dans une lettre adressée à la communauté le 22 mars, le recteur Denis Harrisson a exprimé son souhait de respecter le plus possible les conventions collectives encadrant le travail du personnel dans le plan de continuité qui doit être implanté cette semaine, et de conclure des lettres d’entente pour les modifications incontournables. Côté recherche, la situation est encore incertaine, mais il est toujours prévu d’embaucher des assistants de recherche le 1er avril.

L’établissement pense clore le trimestre d’hiver en accordant la note S, pour «satisfaisant», à tous les étudiants qui se trouvaient en voie de réussir lorsque la pandémie a éclaté; les étudiants qui allaient vers un échec pourraient se rattraper par des travaux ou évaluations en ligne d’ici la fin avril. Organiser la formation à distance en deux semaines était impossible à l’UQO. Les demandes d’admission pour le trimestre d’été se poursuivent toutefois normalement.  https://uqo.ca/covid-19 

 

Représentation du coronavirus / matthewafflecat sur Pixabay

Prix Reconnaissance 2014

 

Mémoire phénoménale et sens de l’humour

Nous sommes heureux de présenter le prix Reconnaissance pour l’engagement dans un syndicat local à notre collègue et ami Mario Groleau.

Dès le début de son implication, sa grande connaissance de l’université, son expertise dans différentes organisations et ses compétences en informatique en faisaient un candidat de marque pour un poste au comité exécutif.

Tout au long de ces années, il a toujours été disponible, à l’écoute de tous et chacun, débordant de conseils judicieux. Une source précieuse pour trouver les solutions.

Ses connaissances dans de nombreux domaines, sa mémoire phénoménale, son sens de l’humour font de lui un excellent représentant syndical, mais surtout un collègue très apprécié.

Toujours présent aux nombreuses réunions du syndicat, aux rencontres de l’université, aux événements protocolaires ainsi qu’aux réunions de la FPPU, il reste posé et assure les suivis nécessaires dans tous ses dossiers.

L’engagement bénévole de notre membre est de longue date, de 2000 à 2005 comme délégué syndical et de 2005 à 2014 à titre de président du syndicat. Cela représente 14 ans de loyaux services au comité exécutif. On peut dire que Mario est un digne ambassadeur du mouvement syndical.

Bravo Mario pour ta grande implication au sein du Syndicat du personnel professionnel de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Au nom de tous les membres, nous te disons encore une fois merci !

Texte hommage par Daniel Bellefleur

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

 

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Prix Reconnaissance 2017

 

Empathie et engagement

Si vous demandez aux membres de l’Association du personnel administratif et professionnel de l’Université de Sherbrooke (APAPUS) de vous parler de Josée, ils dresseront la liste des qualités suivantes :

rigueur intellectuelle
connaissance de ses dossiers
importance du service bien rendu
efficacité
… et franchise, car il faut dire les choses de façon directe pour bien se comprendre !

À cela, le comité exécutif ajoutera que Josée est la mémoire de son Association. Qu’elle est reconnue pour bien s’occuper des membres — pour ne pas dire les chouchouter — et pour faire preuve d’une grande empathie.

Les responsables des ressources humaines de l’Université de Sherbrooke, elles, préciseront que Josée connaît sa convention collective sur le bout de ses doigts. Qu’elle se montre compréhensive pour l’application des dispositions générales, mais sans pitié lorsqu’une situation difficile touche un membre de l’APAPUS. Et qu’on l’engagerait bien aux ressources humaines pour gérer tout ça !

Toutes ces raisons sont bonnes pour que la FPPU et l’APAPUS décernent ensemble à Josée Arpin le prix Reconnaissance, qui souligne un engagement exceptionnel envers la cause syndicale et la défense des professionnels.

Durant toutes ces années, Josée a eu à régler des situations pas toujours faciles. Plaintes de harcèlement, congédiement pour alcoolisme, problèmes de toxicomanie ou de santé mentale… Elle en a vu des vertes et des pas mûres.

Elle a toujours su être juste et équitable. Je me souviens entre autres de cette fois où l’employeur, pour contester la poursuite d’un congé de maladie, a demandé à une professionnelle de se soumettre à une contre-expertise par un psychiatre. Josée voyait que la syndiquée serait incapable de faire face toute seule à cette obligation. Elle l’a donc accompagnée en personne à Montréal. Accompagner, pour Josée, ça veut dire beaucoup de choses :

prendre le rendez-vous
tenir une rencontre préparatoire
planifier la tenue vestimentaire
conduire la personne à son rendez-nous
faire un débriefing…

Josée, les membres de l’APAPUS ont eu de la chance de t’avoir. Et la FPPU a eu de la chance de te rencontrer. Au nom de la Fédération, je te dis : mission accomplie.

Bernard Gaucher, président de la FPPU

Hommage rendu le 8 juin 2017, à Mont-Saint-Hilaire

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

 

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Prix Reconnaissance 2017

 

Une voix pour les professionnels de recherche

Je suis très heureux de remettre le prix Reconnaissance à Suzanne Fortier, une « vraie de vraie » professionnelle de recherche. La Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche et le Syndicat des professionnelles et professionnels de la recherche œuvrant au CHUL (SPPROC) s’unissent pour lui rendre un hommage hautement mérité. Cette femme déterminée a toujours montré un profond désir de défendre ses membres. Elle a contribué à faire avancer le débat sur les conditions d’emploi des travailleurs de la science, un sujet qui nous tient à cœur.

Si vous voulez connaître Suzanne, pensez au mot « patience ». Envers ses membres, elle fait preuve d’une écoute et d’une disponibilité sans faille. Avec son interlocutrice du département des ressources humaines, elle a su créer un lien de respect qui subsiste encore aujourd’hui, bien après la fin de son mandat à la présidence du syndicat.

Par contre, elle peut s’impatienter dans certaines circonstances… que nous ne mentionnerons pas. Elle ne supporte pas la bêtise humaine, peu importe de qui ça vient !

Suzanne est une pionnière. Elle a participé à la création du SPPROC en 2006. Elle a quitté la vie syndicale quelques années plus tard, mais lorsqu’il y a eu une démission en bloc au comité exécutif, elle a repris le flambeau. Son bébé avait besoin d’aide pour continuer à grandir… Crise d’adolescence ou pas, Suzanne s’est engagée au SPPROC jusqu’à l’automne 2016.

Se promener avec elle au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec (site du CHUL), c’est comme sortir avec une célébrité. Elle connaît tout le monde : chercheurs, professionnels, employés de soutien… Elle s’informe des dernières nouvelles, du contrat récemment obtenu, du retour de congé de maternité, et de comment va le petit de 3 ans. Elle s’intéresse sincèrement à chacun. Et ses collègues le lui rendent bien.

Suzanne Fortier sera assurément une ambassadrice à vie du SPPROC, sa création, qui atteindra bientôt la maturité. Comme elle a toujours été une alliée indéfectible de la FPPU.

Merci Suzanne !

Bernard Gaucher, président de la FPPU

Hommage rendu le 8 juin 2017, à Mont-Saint-Hilaire

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

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Prix Reconnaissance 2017

 

Une faim de justice

VOTRE ATTENTION S’IL-VOUS-PLAîT ! Tous les collègues de Daniel ont déjà entendu ça. C’était sa façon de ramener le calme dans un groupe. Et avec sa voix puissante, je vous jure que ça fonctionnait.

C’est avec joie que la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche, en collaboration avec du Syndicat du personnel professionnel de l’Université du Québec à Trois-Rivières (SPP-UQTR), remet à Daniel Bellefleur son prix Reconnaissance dans le cadre du congrès de 2017. Son engagement envers notre cause mérite d’être souligné, à la fois comme officier de son syndicat et comme trésorier de la FPPU.

Travailler avec Daniel, dans un premier temps, et sans jamais déroger à ce principe, c’est d’abord régler les questions… de bouffe. Après, on peut établir le plan de discussion et les séquences de travail pour la journée. Devinez ce qu’on va prévoir en premier dans notre plan de match ? Les pauses et le dîner !

Un ami de notre lauréat, Martin Lambert, m’a conté une histoire à son sujet. Un jour qu’il était à son chalet, Daniel se préparait pour aller la pêche. À 7 h, il était sur le lac pour pêcher toute la matinée. Précautionneusement, il avait apporté quelques petites denrées pour se sustenter.

thermos de café
barres tendres
bonbons
sandwich
chips…

À 9 h, il lance : « Hé, Martin, il est temps de retourner au chalet, ça va être l’heure de la collation ! »

Vous comprenez ici que Daniel aime rire et nous faire rire. Si vous avez besoin d’une petite thérapie, demandez-lui de vous raconter les nombreux déménagements de ses enfants. On n’en dit pas plus pour ne pas gâcher le punch.

Mais cet homme n’est pas qu’un bon vivant doté d’un grand sens de l’humour. Sur le plan professionnel, il arrive toujours bien préparé aux diverses rencontres syndicales. Il adore les règles et les processus clairs. Plus d’une fois, en période de négociation, il a réussi à convaincre la partie patronale sans jamais hausser le ton. Daniel ne lâche jamais prise ! Pour lui, se faire dire non, ça égale « on poursuit les discussions ». Se faire dire oui, ça signifie « on essaie d’avoir mieux ».

Au nom de toute la Fédération, je le remercie pour ses longues années de travail pour le bien commun et lui souhaite une retraite heureuse. Avec beaucoup de belles parties de pêche !

Bernard Gaucher, président de la FPPU

Hommage rendu le 8 juin 2017, à Mont-Saint-Hilaire

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

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Prix Reconnaissance 2014

 

La mémoire de son syndicat

C’est à un homme de conviction que nous voulons rendre hommage. Il s’agit d’une personne qui fait preuve d’une véritable passion pour la justice et l’équité.

André Arseneau est d’humeur inébranlable et généreux de son temps. Tout devient simple en discutant avec lui. Soucieux du bien-être de ses amis et collègues, il les conseille constamment en matière d’ergonomie.

Conservateur, il note tout dans son précieux livre blanc, tel un recueil d’archives.

Ses qualités personnelles sont au service de sa vie professionnelle. On le reconnaît patient, calme, organisé, honnête et dévoué; il est notre mémoire à l’Association du personnel administratif et professionnel de l’Université de Moncton (APAPUM).

Il connaît l’historique des dossiers puisqu’il siège à la table de divers comités, tel un seigneur de l’époque, depuis belle lurette. Pour en nommer quelques-uns :

  1. André a été élu président de l’APAPUM en décembre 2001 et est demeuré en poste jusqu’en mai 2006. Auparavant, il avait siégé au CA de nombreuses années.
  2. Il a joué un rôle primordial dans l’affiliation de l’APAPUM à la FPPU en 2004.
  3. Il a siégé au comité de négociation à plusieurs reprises.
  4. Il siège au comité de santé et sécurité au travail.
  5. Il a siégé au comité de pension.
  6. Il a siégé au comité de classification, un dossier chaud depuis 2010, dans lequel André joue encore un rôle très actif.
  7. Il termine un mandat de trois ans comme conseiller à la Fédération.

Au nom de tous, nous te disons bravo, André, et merci pour ton dévouement exemplaire envers l’APAPUM.

Texte hommage par Chantal DeGrâce

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

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