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Conférence IE │ Impact des TIC

Conférence IE │ Impact des TIC

Au cours des dernières décennies, la façon dont les gens vivent leur vie a radicalement changé. Les nouvelles technologies de l’information et des communications (TIC) ont modifié la vitesse de transmission des connaissances, le monde du travail, l’économie et même la socialisation ! Les frontières entre travail, apprentissage, loisirs et vie privée s’effacent. On ne peut plus reculer. Rien ne sert de s’opposer à ces changements; il faut plutôt les adopter et s’y adapter.

Ces technologies ont un potentiel extraordinaire, mais posent également des défis importants. Par exemple, on a aujourd’hui la possibilité d’équiper d’ordinateurs certains villages éloignés pour permettre aux élèves d’avoir accès à plus d’information. Cependant, il ne faut pas en venir à oublier d’associer cet ordinateur à une enseignante ou un enseignant pour aider les élèves à bien utiliser la technologie.

Les participantes et participants à cet atelier étaient unanimes : il faut que la technologie soit au service de l’enseignement, pas le contraire. Les études d’impact sur les effets qu’ont les TIC sur l’accès à l’éducation ne sont pas concluantes. Pensons aux classes virtuelles mises en place par de plus en plus d’universités. Certes, elles permettent à des milliers d’usagers d’assister à un cours universitaire. Cependant, la plupart des élèves inscrits ont déjà un diplôme et utilisent cette technologie comme complément de formation. Cela ne sert donc pas à accroître l’accès.

Un accès à deux vitesses

Bien que le personnel enseignant doive être impliqué, avoir la formation, l’appui et la confiance des directions dans son utilisation pédagogique de la technologie, il faut également que les élèves aient un accès équitable aux TIC.

Il y a de fortes attentes quant au fait que ces technologies facilitent l’accès à l’éducation. En théorie, c’est vrai, les gens vivant loin des grands centres pourraient avoir un meilleur accès à la connaissance. Cependant, il existe une difficulté d’accès, non seulement au matériel technologique, mais également une difficulté d’accès culturelle (digital gap). Toutes les communautés ne sont pas aussi habituées à utiliser les TIC.

Il est difficile de penser qu’on pourra régler ce problème sans régler d’abord les inégalités sociales. Ce n’est pas uniquement un défi générationnel, c’est aussi une question socioéconomique. Il ne faut pas que cette évolution dans les méthodes d’enseignement soit réservée à une classe de privilégiés.

Les TIC au service de l’éducation, pas le contraire

Il importe également de s’assurer, avant tout, que la technologie soit développée en fonction des besoins scolaires. Pour ce faire, il faut absolument que le personnel de l’éducation soit en première ligne de ce développement et qu’il suive une formation adéquate pour s’approprier cette technologie et aider à son évolution.

L’éducation doit être au premier plan, jamais à la remorque de la technologie. La technologie est un outil, pas une solution de rechange au personnel enseignant. Apprendre ne se fait pas par magie. Il faudra toujours une enseignante ou un enseignant pour accompagner l’élève dans son apprentissage.

Si on veut améliorer l’accès à l’éducation, il ne faut pas tomber dans le piège des besoins du marché, mais garder la démocratie en tête. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que les grandes corporations qui fabriquent logiciels, tablettes, ordinateurs, tableaux numériques interactifs ont des produits à écouler. Pour s’assurer une grande marge de profit, ils ne peuvent pas trop diversifier l’offre. Il y a là un danger d’accroître une certaine hégémonie culturelle.

Le monde de l’éducation doit travailler à réduire les inégalités à l’aide des technologies, non pas le contraire !

L’iPad à l’école, planche de salut ou outil de marketing ?

 

Prix Reconnaissance 2014

 

Mémoire phénoménale et sens de l’humour

Nous sommes heureux de présenter le prix Reconnaissance pour l’engagement dans un syndicat local à notre collègue et ami Mario Groleau.

Dès le début de son implication, sa grande connaissance de l’université, son expertise dans différentes organisations et ses compétences en informatique en faisaient un candidat de marque pour un poste au comité exécutif.

Tout au long de ces années, il a toujours été disponible, à l’écoute de tous et chacun, débordant de conseils judicieux. Une source précieuse pour trouver les solutions.

Ses connaissances dans de nombreux domaines, sa mémoire phénoménale, son sens de l’humour font de lui un excellent représentant syndical, mais surtout un collègue très apprécié.

Toujours présent aux nombreuses réunions du syndicat, aux rencontres de l’université, aux événements protocolaires ainsi qu’aux réunions de la FPPU, il reste posé et assure les suivis nécessaires dans tous ses dossiers.

L’engagement bénévole de notre membre est de longue date, de 2000 à 2005 comme délégué syndical et de 2005 à 2014 à titre de président du syndicat. Cela représente 14 ans de loyaux services au comité exécutif. On peut dire que Mario est un digne ambassadeur du mouvement syndical.

Bravo Mario pour ta grande implication au sein du Syndicat du personnel professionnel de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Au nom de tous les membres, nous te disons encore une fois merci !

Texte hommage par Daniel Bellefleur

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

 

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Prix Reconnaissance 2017

 

Empathie et engagement

Si vous demandez aux membres de l’Association du personnel administratif et professionnel de l’Université de Sherbrooke (APAPUS) de vous parler de Josée, ils dresseront la liste des qualités suivantes :

rigueur intellectuelle
connaissance de ses dossiers
importance du service bien rendu
efficacité
… et franchise, car il faut dire les choses de façon directe pour bien se comprendre !

À cela, le comité exécutif ajoutera que Josée est la mémoire de son Association. Qu’elle est reconnue pour bien s’occuper des membres — pour ne pas dire les chouchouter — et pour faire preuve d’une grande empathie.

Les responsables des ressources humaines de l’Université de Sherbrooke, elles, préciseront que Josée connaît sa convention collective sur le bout de ses doigts. Qu’elle se montre compréhensive pour l’application des dispositions générales, mais sans pitié lorsqu’une situation difficile touche un membre de l’APAPUS. Et qu’on l’engagerait bien aux ressources humaines pour gérer tout ça !

Toutes ces raisons sont bonnes pour que la FPPU et l’APAPUS décernent ensemble à Josée Arpin le prix Reconnaissance, qui souligne un engagement exceptionnel envers la cause syndicale et la défense des professionnels.

Durant toutes ces années, Josée a eu à régler des situations pas toujours faciles. Plaintes de harcèlement, congédiement pour alcoolisme, problèmes de toxicomanie ou de santé mentale… Elle en a vu des vertes et des pas mûres.

Elle a toujours su être juste et équitable. Je me souviens entre autres de cette fois où l’employeur, pour contester la poursuite d’un congé de maladie, a demandé à une professionnelle de se soumettre à une contre-expertise par un psychiatre. Josée voyait que la syndiquée serait incapable de faire face toute seule à cette obligation. Elle l’a donc accompagnée en personne à Montréal. Accompagner, pour Josée, ça veut dire beaucoup de choses :

prendre le rendez-vous
tenir une rencontre préparatoire
planifier la tenue vestimentaire
conduire la personne à son rendez-nous
faire un débriefing…

Josée, les membres de l’APAPUS ont eu de la chance de t’avoir. Et la FPPU a eu de la chance de te rencontrer. Au nom de la Fédération, je te dis : mission accomplie.

Bernard Gaucher, président de la FPPU

Hommage rendu le 8 juin 2017, à Mont-Saint-Hilaire

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

 

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Prix Reconnaissance 2017

 

Une voix pour les professionnels de recherche

Je suis très heureux de remettre le prix Reconnaissance à Suzanne Fortier, une « vraie de vraie » professionnelle de recherche. La Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche et le Syndicat des professionnelles et professionnels de la recherche œuvrant au CHUL (SPPROC) s’unissent pour lui rendre un hommage hautement mérité. Cette femme déterminée a toujours montré un profond désir de défendre ses membres. Elle a contribué à faire avancer le débat sur les conditions d’emploi des travailleurs de la science, un sujet qui nous tient à cœur.

Si vous voulez connaître Suzanne, pensez au mot « patience ». Envers ses membres, elle fait preuve d’une écoute et d’une disponibilité sans faille. Avec son interlocutrice du département des ressources humaines, elle a su créer un lien de respect qui subsiste encore aujourd’hui, bien après la fin de son mandat à la présidence du syndicat.

Par contre, elle peut s’impatienter dans certaines circonstances… que nous ne mentionnerons pas. Elle ne supporte pas la bêtise humaine, peu importe de qui ça vient !

Suzanne est une pionnière. Elle a participé à la création du SPPROC en 2006. Elle a quitté la vie syndicale quelques années plus tard, mais lorsqu’il y a eu une démission en bloc au comité exécutif, elle a repris le flambeau. Son bébé avait besoin d’aide pour continuer à grandir… Crise d’adolescence ou pas, Suzanne s’est engagée au SPPROC jusqu’à l’automne 2016.

Se promener avec elle au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec (site du CHUL), c’est comme sortir avec une célébrité. Elle connaît tout le monde : chercheurs, professionnels, employés de soutien… Elle s’informe des dernières nouvelles, du contrat récemment obtenu, du retour de congé de maternité, et de comment va le petit de 3 ans. Elle s’intéresse sincèrement à chacun. Et ses collègues le lui rendent bien.

Suzanne Fortier sera assurément une ambassadrice à vie du SPPROC, sa création, qui atteindra bientôt la maturité. Comme elle a toujours été une alliée indéfectible de la FPPU.

Merci Suzanne !

Bernard Gaucher, président de la FPPU

Hommage rendu le 8 juin 2017, à Mont-Saint-Hilaire

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

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Prix Reconnaissance 2017

 

Une faim de justice

VOTRE ATTENTION S’IL-VOUS-PLAîT ! Tous les collègues de Daniel ont déjà entendu ça. C’était sa façon de ramener le calme dans un groupe. Et avec sa voix puissante, je vous jure que ça fonctionnait.

C’est avec joie que la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche, en collaboration avec du Syndicat du personnel professionnel de l’Université du Québec à Trois-Rivières (SPP-UQTR), remet à Daniel Bellefleur son prix Reconnaissance dans le cadre du congrès de 2017. Son engagement envers notre cause mérite d’être souligné, à la fois comme officier de son syndicat et comme trésorier de la FPPU.

Travailler avec Daniel, dans un premier temps, et sans jamais déroger à ce principe, c’est d’abord régler les questions… de bouffe. Après, on peut établir le plan de discussion et les séquences de travail pour la journée. Devinez ce qu’on va prévoir en premier dans notre plan de match ? Les pauses et le dîner !

Un ami de notre lauréat, Martin Lambert, m’a conté une histoire à son sujet. Un jour qu’il était à son chalet, Daniel se préparait pour aller la pêche. À 7 h, il était sur le lac pour pêcher toute la matinée. Précautionneusement, il avait apporté quelques petites denrées pour se sustenter.

thermos de café
barres tendres
bonbons
sandwich
chips…

À 9 h, il lance : « Hé, Martin, il est temps de retourner au chalet, ça va être l’heure de la collation ! »

Vous comprenez ici que Daniel aime rire et nous faire rire. Si vous avez besoin d’une petite thérapie, demandez-lui de vous raconter les nombreux déménagements de ses enfants. On n’en dit pas plus pour ne pas gâcher le punch.

Mais cet homme n’est pas qu’un bon vivant doté d’un grand sens de l’humour. Sur le plan professionnel, il arrive toujours bien préparé aux diverses rencontres syndicales. Il adore les règles et les processus clairs. Plus d’une fois, en période de négociation, il a réussi à convaincre la partie patronale sans jamais hausser le ton. Daniel ne lâche jamais prise ! Pour lui, se faire dire non, ça égale « on poursuit les discussions ». Se faire dire oui, ça signifie « on essaie d’avoir mieux ».

Au nom de toute la Fédération, je le remercie pour ses longues années de travail pour le bien commun et lui souhaite une retraite heureuse. Avec beaucoup de belles parties de pêche !

Bernard Gaucher, président de la FPPU

Hommage rendu le 8 juin 2017, à Mont-Saint-Hilaire

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

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Prix Reconnaissance 2014

 

La mémoire de son syndicat

C’est à un homme de conviction que nous voulons rendre hommage. Il s’agit d’une personne qui fait preuve d’une véritable passion pour la justice et l’équité.

André Arseneau est d’humeur inébranlable et généreux de son temps. Tout devient simple en discutant avec lui. Soucieux du bien-être de ses amis et collègues, il les conseille constamment en matière d’ergonomie.

Conservateur, il note tout dans son précieux livre blanc, tel un recueil d’archives.

Ses qualités personnelles sont au service de sa vie professionnelle. On le reconnaît patient, calme, organisé, honnête et dévoué; il est notre mémoire à l’Association du personnel administratif et professionnel de l’Université de Moncton (APAPUM).

Il connaît l’historique des dossiers puisqu’il siège à la table de divers comités, tel un seigneur de l’époque, depuis belle lurette. Pour en nommer quelques-uns :

  1. André a été élu président de l’APAPUM en décembre 2001 et est demeuré en poste jusqu’en mai 2006. Auparavant, il avait siégé au CA de nombreuses années.
  2. Il a joué un rôle primordial dans l’affiliation de l’APAPUM à la FPPU en 2004.
  3. Il a siégé au comité de négociation à plusieurs reprises.
  4. Il siège au comité de santé et sécurité au travail.
  5. Il a siégé au comité de pension.
  6. Il a siégé au comité de classification, un dossier chaud depuis 2010, dans lequel André joue encore un rôle très actif.
  7. Il termine un mandat de trois ans comme conseiller à la Fédération.

Au nom de tous, nous te disons bravo, André, et merci pour ton dévouement exemplaire envers l’APAPUM.

Texte hommage par Chantal DeGrâce

 

À propos de ce prix

Depuis 2002, la FPPU honore des membres qui s’engagent de manière exceptionnelle dans ses instances ou dans leur syndicat local. La remise des prix Reconnaissance a lieu lors du congrès de la Fédération, tous les trois ans.

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