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Convention signée au CHUL

Convention signée au CHUL

Les bonnes nouvelles se suivent et se ressemblent ! Pas moins de trois organisations membres de la FPPU ont signé une convention collective depuis le mois de mai. Le jeudi 13 juillet, c’était au tour du Syndicat des professionnelles et professionnels de la recherche œuvrant au CHUL (SPPROC) de sortir son plus beau stylo. La nouvelle entente contient plusieurs dispositions favorables à ces employés du Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec. Entre autres, elle crée une troisième catégorie de salariés pour les professionnels à haut niveau de compétence et de responsabilité. Elle restructure les échelles salariales en ajoutant deux échelons pour certains travailleurs. Elle offre aussi divers avantages destinés à retenir le personnel expérimenté, notamment une cinquième semaine de vacances annuelles après 18 années complètes de service. En contrepartie, l’employeur a obtenu de plafonner à 1600 $ par personne sa cotisation annuelle aux assurances collectives des salariés.

Michel Ouellet, président du SPPROC, voit d’un œil positif ce troisième accord de l’histoire de son organisation, valide jusqu’en 2020. « Cette convention collective jette les bases d’une juste représentation de la réalité pour les différentes catégories d’emploi professionnel dans notre établissement, formule-t-il. Elle permettra de maintenir à long terme les emplois de travailleurs hautement qualifiés dans le domaine de la recherche fondamentale et appliquée. »

Directement financés par les subventions de recherche, les professionnels de la science travaillent souvent à contrat, dans une grande précarité et des conditions variables. La crise actuelle du financement de la recherche aggrave la situation, ce qui pousse bien des travailleurs expérimentés à interrompre leur carrière dans ce domaine.

 

Le comité exécutif du SPPROC au jour de la signature : Marie-Hélène Cavanagh, Francis Bergeron, Michel Ouellet, Hélène Gingras, Bernard Gaucher (FPPU) et Nathalie Vernoux.