Vous avez des questions ?   819.840.4544   info@fppu.ca

EGES 2018 : tous pour l’éducation !

EGES 2018 : tous pour l’éducation !

Le second rendez-vous des États généraux de l’enseignement supérieur (EGES) a finalement réuni près de 300 personnes appartenant à 24 organisations du milieu de l’éducation. Un bilan positif pour cette rencontre de réflexion et de débat tenue du 3 au 5 mai à l’Université du Québec à Montréal.

La FPPU a participé activement à l’événement. En amont, elle a tenu une séance de remue-méninges avec ses membres, en avril, et publié un avis reflétant leurs positions. Lors de la rencontre proprement dite, le président de la Fédération, Bernard Gaucher, a animé l’atelier sur la précarité des emplois à l’université, alors que la vice-présidente, Claude Fortin, a mené la discussion sur les établissements en région. Les deux ont contribué au comité de synthèse chargé de coucher le rapport sur papier.

 

Atelier sur les collèges et universités en région, EGES 2018
Claude Fortin anime l’atelier sur les collèges et les universités en région, le 4 mai 2018 à l’UQAM. / photo Steve Lynch

 

De plus, Michel Ouellet, membre du comité exécutif de la FPPU, a fait une présentation sur les conditions de travail des professionnels de recherche. Le chef de projets au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec (site Université Laval) connaît bien la situation dans laquelle ses collègues et lui-même évoluent. Son exposé montrait par de nombreux graphiques les conséquences du sous-financement de la recherche sur le personnel. Il présentait aussi plusieurs recommandations concrètes pour corriger la situation, notamment en veillant à ce que les subventions reflètent les coûts réels de la main-d’œuvre.

 

EGES 2018, journée de la recherche
Michel Ouellet (au centre) durant sa présentation à la journée de la recherche des EGES, le 3 mai 2018. / photo Claude Fortin

 

La plénière des EGES 2018 s’est déroulée en présence de la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Hélène David, ainsi que des porte-parole des partis de l’opposition Alexandre Cloutier (PQ), Amir Khadir (QS) et Jean-François Roberge (CAQ). Y participaient également plusieurs acteurs majeurs du réseau.

« L’idée derrière ce rendez-vous était de profiter de la campagne électorale pour mettre la table en enseignement supérieur, explique Bernard Gaucher. Les partis ne pourront pas dire qu’ils ne nous ont pas entendus : ils étaient tous présents! Nous espérons maintenant que leurs programmes électoraux tiendront compte de nos revendications. »

Dans son communiqué final, le collectif des EGES propose des avenues pour remettre les réseaux collégial et universitaire au service du bien commun. Il suggère notamment d’établir une stratégie pour réduire la précarité croissante des employés comme des étudiants et d’implanter une formule de financement plus équitable entre les établissements. Sur le plan de la gouvernance, il préconise un retour à la gestion participative, de façon à ce que tous les groupes de la communauté aient leur juste place au sein des comités décisionnels ou consultatifs.

« Il importe de se réapproprier nos institutions et de les guider vers notre idéal de l’enseignement supérieur », formule Claude Fortin dans ce communiqué auquel plusieurs médias ont fait écho.

 

Second rendez-vous des États généraux de l’enseignement supérieur, en mai 2018: Xavier Bessone, Union étudiante du Québec; Mario Beauchemin, Centrale des syndicats du Québec; Bernard Gaucher, Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche; et Jason St-Amour, Fédération étudiante collégiale du Québec. / photo Steve Lynch, gracieuseté FNEEQ-CSN