Quelle forme prendra la rentrée universitaire 2021 ? Se déroulera-t-elle sur place, à distance, en mode hybride ? Le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé un retour sur les campus si au moins 75 % des Québécois et Québécoises de 16 à 29 ans recevaient leurs deux doses de vaccin contre la COVID-19 d’ici le 15 août. Or, actuellement, seulement 65 % des membres de ce groupe d’âge ont reçu une première injection. Si l’objectif n’est pas atteint, les établissements ne disposeront que de deux semaines pour replanifier le trimestre… Trop peu, estime la Table des partenaires universitaires dans un communiqué collectif publié notamment dans Le Journal de Montréal.

Dans une entrevue accordée le 26 juin au réseau TVA, la présidente de la FPPU, Claude Fortin, explique pourquoi les organisations syndicales et étudiantes demandent au gouvernement de se positionner sur le sujet d’ici le 15 juillet. « Les professeurs et les chargés de cours ont préparé des cours où c’est 100 % en présence. Quand, à deux semaines d’avis, ça devient du virtuel ou du comodal… Les équipes en place, le personnel de soutien, technique ou professionnel, les étudiants salariés qui supportent les équipes professorales [doivent] se retourner sur un 10 cennes. Ça fait 15 mois qu’on tient l’enseignement supérieur à bout de bras. Ce serait bien qu’on prenne le temps de bien faire les choses pour avoir une belle rentrée », formule-t-elle.

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Arrêt sur image : Claude Fortin en entrevue à TVA, le 26 juin 2021.