Le budget de l’attente
Le budget 2024-2025 du Québec passe à l’histoire avec un déficit record de 11 milliards $. Aux prises avec une économie atone, le gouvernement élève de 3,5 % les dépenses en enseignement supérieur, préservant ainsi les services actuels. Il ne livre toutefois aucun détail sur les mesures qui s’imposeront pour rééquilibrer les comptes publics dans les prochaines années, en espérant une embellie du marché. Aucune précision non plus sur la future formule de financement des universités, attendue depuis l’an dernier, qui aura un impact majeur sur les campus.
« Ce budget souffre surtout d’un déficit de vision », commente Claude Fortin, présidente de la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU). « L’année 2023 a bouleversé le réseau de l’éducation supérieure. Crise des droits de scolarité pour les personnes d’origine étrangère, changement dans la gouvernance par le projet de loi 23, adaptation à l’intelligence artificielle générative… Le nouveau plan du gouvernement contient peu de mesures concrètes pour soutenir le milieu face à ces multiples défis. »
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Photo de Brigitte Tohm sur Unsplash