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en pandemie

Nathalie Goyette

Nathalie Goyette

Nathalie Goyette
Professionnelle de recherche
Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval

Pour bien des gens, la COVID-19 représente un drame. Pour Nathalie Goyette, c’est aussi un défi! La professionnelle de recherche étudie, sur des cultures de cellules, la résistance des virus face à certains médicaments. Depuis que le coronavirus a frappé, elle travaille à fond. « Je vis un mélange d’excitation et d’anxiété, décrit-elle. Je suis emballée par le sujet, mais stressée de devoir tout faire si rapidement. »

Au Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval, où elle travaille, le Dr Guy Boivin implantait justement un laboratoire à haute sécurité pour étudier les virus en émergence. Quand il a vu se profiler la pandémie, il était prêt. Ou presque… Vu l’urgence de santé publique, l’aménagement du lieu a été achevé en un temps record. Début avril, il entrait en fonction.

La professionnelle est donc restée en poste durant le confinement. Circuler dans un laboratoire quasi vide lui a paru bien étrange! Peu à peu, elle a vu apparaître les stations de désinfection des mains et disparaître la moitié des chaises dans la cafétéria. Début mai, la recherche reprenait. « C’est plus rock’n’roll de garder ses distances depuis que les collègues sont revenus. Les salles de culture sont petites, et dans l’aire ouverte, il faut circuler prudemment pour ne croiser personne. »

À quand un vaccin contre la COVID-19? Nathalie Goyette reste positive, mais circonspecte. Bien que les chercheurs triment fort, la tâche est ardue. Depuis des années, on cherche en vain une protection efficace contre l’influenza, qui mute tout le temps… D’ici à ce qu’on crie eurêka, il faudra respecter la distanciation sociale. « J’espère que nous retiendrons ceci de la crise : quand on ne se sent pas bien, on doit rester chez soi, dit-elle. Qu’on parle de coronavirus, de grippe ou de gastro, il faut apprendre à prévenir la contagion. »

 

Photo : Les professionnelles de recherche Julie Carbonneau et Marie-Ève Hamelin travaillent avec Nathalie Goyette (à droite) dans un laboratoire de Québec. « Nous nous sommes épaulées durant la pandémie et continuons à le faire », précise Mme Goyette.