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Climat d’inquiétude

Climat d’inquiétude

La Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU) appuie la grève étudiante contre les changements climatiques qui se déroulera ce vendredi dans les universités québécoises. Elle invite les quelque 2000 employés qu’elle représente à marquer leur soutien aux manifestants le 15 mars, dans les limites de leurs responsabilités envers leur établissement.

« Les jeunes qui estiment que les bouleversements climatiques menacent leur avenir ont malheureusement raison, commente Bernard Gaucher, président de la FPPU. La science justifie leurs préoccupations. Encore récemment, la revue Nature publiait un article inquiétant sur la fonte des glaces au Groenland. Que la jeunesse se mobilise en faveur de l’environnement est une action légitime et louable, qui mérite d’être soutenue. »

Coordonné par le collectif La Planète s’invite à l’université, le mouvement de protestation pourrait réunir au-delà de 110 000 étudiants dans de nombreux établissements à travers la province. Des événements sont notamment prévus à l’Université de Sherbrooke, l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’Université du Québec à Chicoutimi. Un groupe de l’Université du Québec en Outaouais se rendra sur la colline parlementaire à Ottawa en compagnie de jeunes représentants provenant d’autres établissements de la région.

Cette journée s’inscrit dans un mouvement mondial, lancé par une Suédoise de 16 ans, qui regroupe maintenant plus de 90 pays. Au Québec, elle a obtenu l’appui moral de nombreuses organisations, notamment de quelque 350 scientifiques membres du Pacte pour la transition, du groupe Profs pour la planète et de la Confédération des syndicats nationaux.

Les manifestants réclament des actions concrètes pour atténuer la crise climatique. Ils exigent d’abord l’adoption d’une loi forçant le gouvernement à atteindre les cibles recommandées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Parmi leurs recommandations figurent aussi l’implantation d’un programme éducatif en matière d’écologie et l’obligation pour les établissements d’enseignement de retirer leurs investissements du secteur des énergies fossiles.

 

Des jeunes manifestent pour la protection du climat lors d’une marche organisée à Québec le 11 avril 2015. / photo Nicole Beaulieu