L’Association du personnel du Centre de recherche sur le vieillissement de l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (APCRV-IUGS) accueille avec satisfaction sa nouvelle convention collective. L’entente a été signée le 22 février au pavillon D’Youville du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie. D’une durée de cinq ans, elle introduit plusieurs avantages intéressants pour la cinquantaine de professionnels de recherche qui cotisent à ce syndicat.

Parmi les avancées les plus notables figurent les droits parentaux. Les membres du personnel qui agrandissent leur famille peuvent désormais accéder à l’assurance parentale conventionnée après seulement un an de travail accompli (soit 1820 heures, plutôt que 2000 heures auparavant). Ils ont aussi la possibilité de prolonger un congé de maternité ou de paternité par une absence sans solde. Autre bonne nouvelle : le budget de perfectionnement, qui plafonnait à 5000 $ par année, montera à 9000 $, ce qui permettra à plus de personnes de réaliser des projets utiles à leur carrière. Sur le plan de la rémunération, la convention suit la Politique salariale gouvernementale, ce qui représente une hausse modérée.

Claude Fortin, vice-présidente de la FPPU, s’est réjouie de cette entente améliorée, négociée aux côtés de Berthine Jean, ancienne vice-présidente de l’APCRV. « Nous avons senti que la direction du CIUSS était vraiment en mode solution, dit-elle. Par exemple, l’affichage des postes était devenu un enjeu pénible. Nous avons soulevé les irritants constatés sur le terrain, nous avons entendu les leurs, et ensemble, nous avons reformulé le texte pour qu’il colle à la réalité. La FPPU est une partisane de la négociation raisonnée. Dans ce cas-ci, la méthode a particulièrement bien fonctionné! »

La convention sera en vigueur jusqu’en mars 2023.

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