Il a fallu une année de labeur pour mettre au monde cette double convention collective. Une année bien investie! Les Fonds de recherche du Québec Nature et technologies ainsi que Société et culture ont mis à jour les conditions d’exercice de leur personnel professionnel. La signature a eu lieu à Québec le jeudi 25 novembre en présence du scientifique en chef, Rémi Quirion. Les deux documents paraîtront sur fppu.ca dès leur entrée en vigueur, prévue dans quelques jours.

Ces deux conventions 2020-2025 contiennent des dispositions quasi identiques. D’abord, l’employeur instaure une unique échelle de traitement qui majore la paie de plusieurs personnes, résultat d’un exercice de relativité salariale. Mais aussi, il implante des avantages attrayants pour les syndiqués et syndiquées :

— Une prime de 2 % pour les titulaires de maîtrise et de 4 % pour les titulaires de doctorat parvenus au sommet de l’échelle salariale. Une mesure qui reconnaît le précieux apport de cette main-d’œuvre hautement qualifiée.

— Un accès automatique à l’horaire variable qui allie des plages de présence mobiles et fixes. Ce système remplace l’obligation antérieure de se présenter de 9 h à 16 h.

— Une clause qui conventionne le télétravail, assorti d’une directive d’implantation à laquelle les syndicats ont étroitement collaboré.

Par ailleurs, une lettre d’entente encadre la création d’un comité patronal-syndical qui réunira les fonds Nature et technologies et Société et culture. Ce lieu de discussion permettra d’aborder divers enjeux dans une perspective de prévention des risques psychosociaux.

« Le projet de loi n^o 59, qui compte moderniser le régime de santé et de sécurité du travail, a convaincu l’employeur du bien-fondé de ce comité mixte. Depuis la pandémie, les Fonds de recherche du Québec ont démontré une ouverture accrue à la collaboration et une attitude proactive », commente Valérie de Guise. La conseillère de la FPPU assistait les négociatrices syndicales Jennifer Simard et Leira Retamal Covarrubias.

Claude Fortin, présidente de la FPPU, a salué l’issue heureuse des pourparlers. « Les avancées salariales obtenues avantagent nos membres des Fonds, tout comme les nouveaux mécanismes de reconnaissance de la scolarité. J’y vois une expression tangible de l’importance que l’employeur accorde à l’expertise de ses professionnels et professionnelles, de très haut niveau. »

Les Fonds de recherche du Québec signent les conventions collectives des syndicats SPPFSC et SPPFRQNT, le 25 novembre 2021. / photo Marie-Frédérique Desbiens