Non au projet de loi 44
La Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU) a écrit au ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, pour faire part de ses réserves quant au projet de loi 44. Le plan actuel, qui fusionne notamment les trois Fonds de recherche du Québec, comporte à notre avis des menaces pour la vitalité scientifique du Québec.
« Notre organisation représente près de 3000 employés et employées à qualification élevée du milieu universitaire, dont la moitié environ travaillent dans des laboratoires ou centres d’études. Nos membres participent tous les jours à l’avancement du savoir et à l’innovation. Nous comptons aussi dans nos rangs une quarantaine de personnes employées dans deux Fonds de recherche du Québec : Nature et technologies ainsi que Société et culture. Ces dernières, qui accompagnent le scientifique en chef dans la réalisation de sa mission, posent un regard particulier sur les enjeux soulevés ici. Les lignes suivantes abordent essentiellement la perspective du personnel professionnel qui prend une part active à la recherche.
Sans vouloir répéter les arguments entendus lors des audiences publiques, nous exprimons notre appui aux principes défendus par nos partenaires du réseau de l’enseignement supérieur. Nous adhérons notamment aux positions globales que la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université expose dans ce mémoire. La lettre ouverte du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal, cosignée par plus de 2000 personnes, résume bien les faits à la source du mouvement de contestation.
Du débat public émerge un consensus solide : le gouvernement doit amender sa proposition. Des centaines de spécialistes de divers domaines redoutent les effets indésirables de la loi que vous présentez, qui centralise officiellement le financement de la recherche. » […]
La suite dans notre lettre ouverte
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