On marche pour le climat
La Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU) a participé à la marche pour le climat du vendredi 27 septembre 2019. Aux côtés des étudiants et des citoyens, nos employés et membres ont défilé pour signifier leur appui à une transition accélérée vers une économie verte. De nombreux organismes syndicaux, environnementaux et communautaires étaient de la partie.
À Montréal, les employées de la fédération ont fait partie du quelque demi-million de personnes qui ont défilé lors de la plus grande marche de l’histoire de la métropole. L’adjointe Marie-Eve Fortin et les avocates conseillères en relations de travail Mathilde Valentini et Valérie de Guise ont marché ensemble, portant sur le cœur le cercle vert de la cause environnementale. Belle leçon d’engagement social pour la jeune Margot, fille de Mathilde! À Québec, la communicatrice Mélanie St-Hilaire a suivi le cortège qui s’est engagé à 11 h sur Grande-Allée.
Dans certains syndicats affiliés, les employés ont été libérés pour participer au rassemblement, notamment à Trois-Rivières et à Gatineau. D’autres professionnels ont pris un congé personnel pour l’occasion. « Une belle énergie ce midi sur le campus de l’UdeS, beaucoup de monde », rapporte Marie-France Noël, vice-présidente de l’Association du personnel administratif et professionnel de l’Université de Sherbrooke (APAPUS). Avec ses collègues Mélanie Cabana et Christian Lachapelle, elle s’est présentée à la manifestation en signe de solidarité avant de rentrer au travail en après-midi. Le président du syndicat, Robin Renaud, a profité de ses heures de conciliation travail-famille pour accompagner sa fille à l’événement organisé pour les écoliers du primaire.
« À Rouyn-Noranda, on a évalué à 1400 le nombre de manifestants », précise de son côté Martin Barrette, président du Syndicat du personnel professionnel de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (SPPUQAT), qui était sur place.
La FPPU représente environ un millier de professionnels de recherche québécois, dont beaucoup, par la nature de leur formation, sont sensibles à la question de l’évolution du climat planétaire. Cet enjeu, en voie de bouleverser l’habitat humain, est par ailleurs intimement lié à l’idéal de justice sociale défendu par la fédération.
Manifestation pour le climat à Québec, le 27 septembre 2019. / photo Nicole Beaulieu