Bourse FPPU/SPPUQAT 2018
Nathalie Rey
Université du Québec en Abitibi-TémiscamingueDans le cadre de son doctorat, Nathalie Rey étudie l’eau, une ressource vitale bien mal distribuée autour du globe. D’origine franco-marocaine, la jeune femme sait bien à quel point la sécheresse peut compliquer la vie. Elle compte donc travailler à l’approvisionnement durable en or bleu : pour la planète, mais aussi pour les gens qui y vivent. Car Nathalie est portée par un authentique humanisme. À Val-d’Or, où elle est établie pour ses études, elle contribue au Comité d’accueil des nouveaux arrivants, organisant des balades en raquette l’hiver et des barbecues l’été pour faciliter l’arrivée des immigrants. Elle siège au Comité de lutte au racisme et à la discrimination créé par la municipalité pour favoriser le développement d’un milieu de vie ouvert à tous. Lorsque six fidèles ont perdu la vie dans un attentat à la mosquée de Québec, en janvier 2017, elle a réagi en prononçant des conférences pour mieux faire connaître sa religion, l’islam, et la réalité des femmes musulmanes, en cassant les préjugés avec humour et respect. Enfin, elle s’engage dans le mouvement citoyen Résultats Canada, qui tente d’éradiquer la pauvreté extrême dans le monde en sensibilisant les décideurs et en faisant campagne dans les médias sociaux. « J’ai la conviction que plusieurs petits gestes individuels peuvent induire de grands changements bénéfiques dans le monde », affirme-t-elle. À la voir aller, on y croit aussi!
Au sujet de ce prix
La Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU) octroie chaque année des bourses d’excellence à des étudiants d’exception. Chaque syndicat affilié attribue le prix dans son établissement en suivant les critères de son choix. Le Syndicat du personnel professionnel de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (SPPUQAT) remet 1500 $ à une personne inscrite à temps plein qui s’engage à l’université ou dans la communauté.
Nathalie Rey, lauréate du prix FPPU/SPPUQAT 2018, a reçu sa bourse le 11 avril dernier des mains de Martin Barrette, président du syndicat des professionnels. / photo Christian Leduc