Bourse Expo-sciences 2019
Anaïs Blais
École secondaire Paul-Le Jeune (Mauricie)Les médias rapportent régulièrement des cas d’aliments qui ont dû être retirés du marché pour cause de contamination par des bactéries nocives, comme la salmonelle ou E. coli. Dans ce contexte, quelle serait la meilleure façon de laver ses légumes avant de les consommer ? Anaïs Blais, étudiante de secondaire vivant en Mauricie, a voulu en avoir le cœur net. Elle a donc acheté un assortiment de brocoli, chou-fleur, concombre et mini carottes. Après avoir prélevé des échantillons à la surface des légumes, elle a déposé les bactéries sur un gel nutritif pour leur permettre de croître. Elle a ensuite répété la procédure après avoir soumis les morceaux de légumes à trois méthodes de lavage : eau courante, 1 litre d’eau additionné de 300 ml de vinaigre blanc 5 %, ou 250 ml d’eau avec 15 ml de jus de citron et 30 ml de bicarbonate de soude. Résultat : la solution vinaigrée était de loin la plus performante, enrayant même la totalité des bactéries sur le brocoli et le chou-fleur. La jeune femme en conclut qu’il est essentiel de bien laver ses légumes, et pas juste de les passer sous le robinet, comme elle le croyait au départ. « En effet, le nombre de bactéries présentes sur chacune des géloses était épatant », confie-t-elle dans son rapport.
Au sujet de ce prix
La Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU) soutient Expo-sciences en accordant des prix à des chercheurs en herbe. Elle décerne trois bourses de 500 $, dont une en sciences humaines et sociales, lors de la finale québécoise du concours. Elle remet aussi deux bourses de 250 $ à des exposants du programme Science et mentorat.
La lauréate Anaïs Blais pose en compagnie de Claude Fortin, vice-présidente de la FPPU. / photo Réseau Technoscience